Comparons CenterParcs « Hauts de Bruyère » et « Lac d’Ailette » [3/5]

Suite des billets précédents : comparons les expériences des deux différents Center Parcs fréquentés par les Syklop : Les Hauts de Bruyère et le Lac d’Ailette.

Le cottage

Remarque préliminaire : On va énumérer ici les points surprenants ou les défauts. Par contre relevons dès le départ qu’il s’agit de petits problèmes non blocants et que, globalement, le cottage est sympathique et confortable.

Comme prévu, un cottage au bord du lac, c’est à dire que la terrasse, fermée par une barrière, est au bord d’une zone d’eau stagnante artificielle de 30 centimètres d’eau, séparée du vrai lac par une butte en terre qui sera certainement une fois arborisée et en végétation.

Le cottage correspond à la description. Il est par contre dans un état surprenant, quand on sait que le parc est ouvert depuis septembre 2007, donc il y a moins de 6 mois : Il y a déjà des dégâts provoqués par d’anciens occupants, et des fissures partout. De plus, les peintures ont visiblement été réalisées par des gens qui n’avaient de peintre que la salopette : Très très mal faites. Globalement, la qualité de la construction est surprenante de légéreté : Je leur souhaite bonne chance pour faire durer leurs cottages plus de 10 ans…

Signe de modernité, la télé est une « TV IP ». Ca se voit, outre la connectique, par le fait que l’image freeze régulièrement, que des fois il n’y a pas de son, et qu’il faut 30 secondes après avoir allumé la télé pour avoir une image autre que le logo Center Parcs. Plaisanterie mise à part, le défaut absolument agaçant de cette télé est qu’à l’allumage, le volume soit réglé par défaut à… trop fort, et que ça a le temps de réveiller tout le quartier avant que tu puisses baisser le son.

Défaut de jeunesse, on va dire. Technophile comme je suis, j’ose affirmer qu’on ne peut pas régler nous-même le volume de démarrage. Sinon, en parlant de défaut de jeunesse, on peu citer la baignoire à bulles qui s’allume toute seule au milieu de la nuit : On apprendra après un téléphone au service technique que c’est « l’auto-nettoyage » et que c’est « normal » (ah bon ?…), et qu’il suffit de couper le disjoncteur qui va bien.

Mais pour déterminer quel disjoncteur qui va bien, il faut savoir lire un schéma électrique… En vrac aussi, citons la hotte impossible à éteindre sauf après une temporisation de 3 minutes. Ca doit sûrement être possible, mais le mode d’emploi n’était pas livré. Ou encore un bouton dans la cuisine avec un symbole de ventilateur dont nous n’avons jamais compris la fonction. Il y a aussi le micro-ondes, très high-tech. Tellement high-tech qu’un mode d’emploi serai aussi le bienvenu pour être sûr de ne pas carboniser ses aliments…

Ajoutons, pendant qu’on y est, que le nettoyage à notre arrivée était loin d’être parfait : Télé et plan de cuisson avaient été lavés avec un chiffon très sale et étaient gris de trainées. Et il est toujours désagréable de trouver des restes d’aliments dans le lave-vaisselle. Sinon, comme points surprenants, on peut relever la moquette dans les chambres : Ca se fait encore, la moquette ? En plus dans des cottages comme ça, avec les problèmes de nettoyage et d’hygiène que ça implique ?

Il n’y a ni radio, ni téléphone. Et une radio, éventuellement intégrée à la télé, serait bien pratique. Pour le téléphone, on peut imaginer qu’il est possible d’en demander un : En tout cas, la prise murale existe. Donc, en conclusion et en comparant avec les bungalows du domaine des Hauts de Bruyère, on notera clairement que, même si les cottages des Hauts de Bruyères sont plus anciens, ils sont plus « matures » et que l’expérience a par exemple fait apparaitre quelques modes d’emploi au mur.

On voit aussi que les équipes de nettoyage du Lac d’Ailette ne sont visiblement pas encore rodées… Avantage Domaine des Hauts de Bruyère, donc. Suite demain !…