C’était donc le journal Le Temps qui me harcelait…
Ca aurait mérité juste un tweet, mais 140 caractères, ça ne suffisait quand-même pas…
Des semaines que, avec une régularité digne d’un coucou suisse, le numéro de téléphone 0581000871 m’appelle, tous les jours, à des heures diverses. Evidemment, ce numéro pue le télémarketing, et je ne répondais pas. Parce-que mon numéro est listé avec « l’astérisque » dans l’annuaire. Ce qui signifie que je ne souhaite pas recevoir ce genre d’appels. Je suis ce ceux qui trouvent intrusifs ce genre de démarchage.
Ce matin, soyons fous, j’ai répondu : C’était du démarchage pour le journal Le Temps. Si, si : Même un journal sérieux ne tient pas compte de l’astérisque. A sa décharge, la loi actuelle permet le démarchage téléphonique même quand le propriétaire d’un numéro de téléphone s’est inscrit pour avoir « l’astérisque ». C’est bien résumé sur une page de la FRC :
Attention toutefois, l’astérisque ne vaut que si la personne n’a pas elle-même donné son accord pour être appelée, ce qui est le cas très souvent lorsqu’elle est déjà cliente auprès de l’appelant ou participe à un concours. Les conditions générales mentionnent en effet la plupart du temps que le participant au concours accepte d’être contacté à fins publicitaires. Dès que vous communiquez votre adresse dans le cadre d’un concours, ce geste est interprété comme si vous vouliez de nouveau recevoir de la publicité.
Oui, donc, je devais certainement exister dans un autre fichier qui les autorise à me harceler. La loi est mal faite.
Donc, le gentil Monsieur du Temps (ou mandaté par) m’explique, poli est sûr de lui, que je n’avais qu’à répondre dès le premier jour parce-que sinon, le « Système Informatique » (ahhhh cette satanée Informatique Toute Puissante, quand-même…) réessaye une fois par jour ad eternum. Non Monsieur, cette réponse n’est pas satisfaisante.
Alors Cher Le Temps : Tu me semblais crédible et de qualité. Mais ce genre de démarchage agressif et intrusif te discrédite et fait du mal à ton image.
C’est balaud, quand-même….
Et pour rire : Dis, le Temps, tu devrais peut-être lire les articles que tu publies ?