A petit feu, Uber Lausanne lâcherait-il UberPop ?

Aujourd’hui, Uber Lausanne a averti ses chauffeurs pour les informer que, dès lundi prochain, les frais retenu par Uber passeront de 20% à 30%.

Oulah, …carrément : 50% d’augmentation de leur commission… Déjà que les chauffeurs UberPop pouvaient facilement avoir l’impression de toucher des cacahuètes, ça risque d’en décourager plus d’un. Uber met à mort Uberpop, qui l’eut cru ?

En fait à y bien réfléchir, la volonté de réduire la voilure d’UberPop et d’inciter les chauffeurs les plus motivés à se former pour UberX est une démarche politiquement, juridiquement ou économiquement logique…

Risquée, mais logique. Quoiqu’avec une rotation de chauffeurs encore plus élevée que maintenant, ça peut passer. Et de toute façon, c’est anticiper, sûrement, les décisions juridiques que de miser sur le renforcement d’UberX et de lâcher UberPop.

Sinon, dans le même mail, Uber annonce que le « surge pricing », qui consiste à augmenter plus ou moins dynamiquement les tarifs aux heures de pointe dans les zones à forte demande, sera actif dès la semaine prochaine également à Lausanne, les soirs et nuits de week-end. Ca, c’est plutôt une bonne nouvelle pour les chauffeurs, mais nettement moins pour les clients : Dans le pire des cas, ça va aligner le coût d’une course d’Uber à celui d’un taxi.

S’aligner sur le prix des taxis aux heures de pointes, c’est gonflé. Ils sont sûrs d’eux, les bougres d’Uber ! Mais c’est leur marque de fabrique: Le rouleau compresseur, à l’assise financière inébranlable, et surfant sur le fil du rasoir que ça soit au niveau juridique ou au niveau de la décence des revenus des chauffeurs et des coûts en « surge pricing » pour les clients.

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